Le Poids Du Monde

The Official Publication of the Church of God of Prophecy

DeWayne Hamby

DeWayne Hamby
Managing Editor

Lorsque je l’ai vue pour la première fois, l’image de la couverture de notre publication de ce mois, elle a réellement attiré mon attention. N’est-il pas beau? Le nouveau-né est merveilleusement inconscient de son environnement, bercé dans des mains aimantes. J’ai deux nouveau-nés jumeaux à la maison, ainsi je peux témoigner qu’à part les pleures, un bébé qui dort est joli à regarder et à entendre. Vous regardez leurs petits visages et vous vous demandez ce qu’ils seraient en train de rêver (« Donnez-moi du lait»).

Ces derniers temps, j’ai examiné pourquoi les gens décident d’avoir des enfants. Il y a des couples qui ont commencé en disant: « pas question », et qui maintenant, ont leur propre équipe de baseball. Qu’est ce qui a changé? Ma femme et moi avons toujours voulu des enfants. Nos raisons étaient que nous sentions un désir ardent à partager notre amour et nous avons voulu que notre fille aînée ait un ou une ami(e) (elle a maintenant deux) avec qui grandir.

D’autres parents peuvent sentir le désir d’avoir quelqu’un ou quelqu’une pour transmettre le nom de la famille ou être l’héritier ou l’héritière d’un vaste domaine. Certains peuvent avoir des enfants espérant revivre les jours de leur propre gloire indirectement à travers eux. Ils peuvent pousser un enfant vers leurs propres zones d’intérêt, espérant que l’enfant réussirait là où ils ont échoué. J’admetsque si mes filles ont une idée qui pourra leur rapporter un million de dollars et qu’elles désirent prendre soin de Maman et Papa, je ne protesterai pas beaucoup contre cela.

Malheureusement, certains enfants sont conçus pour sauver une relation. Dans une scène imitée dans les feuilletons et les cinématographies, l’homme décide de rompre la relation, mais avant qu’il ne le fasse, l’annonce choquante d’une grossesse est tombée. Le signal de la musique dramatique s’annonce. Un bébé est sur le point d’arriver et, peut-être, il ou elle sauvera le jour. Conformément aux statistiques, il est rare que cela marche dans la vie réelle, mais parfois c’est seulement un encouragement à la maturité dont un ou les deux parents ont besoin: « Nous avons un bébé à élever maintenant, ainsi nous devons grandir et accepter cette responsabilité.»

Comme l’enfant se développe dans le sein de la mère et les attentes et les espoirs des parents grandissent aussi bien avec lui ou avec elle: l’espoir d’être un enfant parfait, réconciliant les parents ensemble, empruntant les pas de la famille, achetant aux parents une nouvelle maison (Okay, ce dernier était le mien). Les parents passent des heures en achetant des vêtements et des accessoires, en réorganisant leur vie et leurs maisons. Et alors, un innocent nouveau-né entre dans un monde qui attend impatiemment son arrivée avec tous les merveilleux et glorieux morceaux de ciel qui l’accompagnent.

Pour un enfant de huit livres qui ouvre les yeux au monde pour la première fois, l’idée de porter le fardeau d’une relation qui est sur le point de s’écrouler ou les rêves d’un parent est inenvisageable. Son travail est très simple—pleurer, dormir, manger, et puis, répéter le cycle encore et encore. Même s’il avait de la conscience et de la maturité, il pouvait essayer son mieux possible, mais, ne pouvait pas toujours être proche de satisfaire les besoins et honorer les souhaits préfixés devant lui.

Comme la saison approche pour célébrer la gloire du plus célèbre enfant jamais né, je considère « les espoirs et les peurs de toutes les années » qui ont précédé son arrivée, le fardeau accroché autour de ses petites épaules. Il pleure dans le froid et pourtant les larmes des milliards d’affamés spirituels et d’espoir sont sa responsabilité. Son corps fragile l’alerte de sa faim, mais bientôt, il serait la personne qui pourvoirait la nourriture à ceux qui ont faim et soif, avec des ruisseaux d’eau vive qui ne seraient jamais taris. Il allait causer la frustration de beaucoup et pourtant, les satisferait au-delà de leurs attentes.

Merci, Jésus, pour tout ton parcours depuis la naissance jusqu’au trône de Roi. Tu as pleuré, tu as ri, tu as eu faim, tu as appris, tu as aimé, tu as racheté.