Dieu a toujours eu un plan. Son plan était si grand qu’il ne pouvait pas le confier à quelqu’un d’autre. Mais pour l’accomplir, il devait venir sur terre. Le roi Salomon a dit depuis le glorieux temple qu’il a construit : « Mais quoi ! Dieu habiterait-il véritablement sur la terre ? Voici, les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette maison que je t’ai bâtie ! » (1 Rois 8 : 27). Dieu a effectivement habité sur la terre comme un homme—un être humain ! Ceci est le formidable thème de ce message. Si Dieu a réellement habité sur la terre, comment était-il ? Qu’est-ce qu’il a dit ? Qu’est-ce qu’il a fait ?
Une biographie suggère l’idée de la totalité. Ainsi les évangiles ne sont pas des biographies. Le dernier verset de Jean rend ceci clair. Jean 21: 25 dit : « Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait. » Les évangiles ne sont pas l’image complète ; ils ne sont que des tableaux instantanés de la vie de Christ. On dit qu’une image vaut mille mots, mais les images en disent très peu de la chose réelle. Aussi merveilleux que soient les évangiles, un jour, nous verrons la chose réelle et sa gloire.
Matthieu a écrit avec les juifs à l’esprit, et mis l’accent sur Jésus en tant que Roi des Juifs. Marc a écrit avec les Romains à l’esprit, et présenta Christ comme le serviteur souffrant. Luc a écrit avec les grecs à l’esprit, et présenta Christ comme le Fils de l’homme. Jean a écrit avec à la fois les juifs et les gentils à l’esprit, et présenta Jésus-Christ comme le Fils de Dieu !
Jean a souligné les prophéties de l’Ancien Testament au sujet de Christ, qui annonçaient quelque chose à venir plus tard dans le Nouveau Testament. Jean a fait sortir ces anciennes images du grand livre, comme les écrits et les symboles de Christ dans l’Ancien Testament. La Bible entière est à propos de Jésus-Christ et toute l’histoire est au sujet de l’histoire de sa vie. Il est sur chaque page en écrits, symboles, et ombres.
Jean explique l’accomplissement de ces choses dans la personne de Jésus. Jésus est l’agneau des sacrifices de l’Ancien Testament. Il est l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ! Adam et Eve ont péché. Abel et Caïn ont hérité cette nature de péché. Les deux étaient tenus d’apporter un sacrifice pour leurs péchés. Abel a apporté un agneau, Caïn a apporté des fruits et des légumes. L’offrande d’Abel était acceptée, celle de Caïn était rejetée ! Qu’est-ce qui a fait la différence ? La réponse est simple : Le sang de l’agneau !
Genèse 4—le sacrifice de leurs péchés était un agneau pour un homme. Exode 12—le sacrifice pour leurs péchés était que chaque famille devait sacrifier un agneau et mettre son sang sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte (quel était le symbole ? Jésus est la porte !) Lévitiques 16—le souverain sacrificateur immolait un agneau pour les péchés de toute la nation une fois par an (ceci a continué pendant des centaines d’années). Jean 1—Jésus est présenté : « Voici, l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ! » Tous les autres agneaux amenaient à celui-ci ; ils n’étaient seulement que des images du parfait agneau qui devait venir. Maintenant on n’a plus besoin de sacrifier littéralement les agneaux, car cet agneau va durer éternellement ! Les autres n’étaient seulement que des images de Christ ; une fois que vous avez l’accomplissement, vous n’avez plus besoin du ‘symbole’. Lévitiques 17 :11—« Car l’âme de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il servît d’expiation pour vos âmes, car c’est par l’âme que le sang fait l’expiation. »
Pourquoi le sang est-il si important ? Sans le sang il ne peut y avoir de la vie dans le corps physique. Le sang est la raison pour laquelle la Bible est la parole vivante de Dieu. Le sang coule au travers de la Bible comme à travers nos veines. Le sang de Christ garde le christianisme vivant. Le sang est mentionné 427 fois dans la Bible, ainsi il est facile de voir que c’est un thème majeur. Sans le sang, l’évangile est sans vie et nous sommes privés de la vie éternelle. Jésus dit : « car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés » (Matthieu 26 : 28). L’auteur des Hébreux dit : « Et presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9 : 22). Paul a expliqué : « en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. » Pierre a ajouté : « sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1: 18) Alors Jean est tombé d’accord avec Pierre et Paul en écrivant : « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7).
L’église primitive a compris l’importance du sang. Il y a 22 sermons enregistrés par les quatre prédicateurs dans le livre des Actes, et ils ont tous donné le même message : la mort, enterrement et la résurrection de Jésus-Christ. Le sang est l’ingrédient essentiel de l’évangile de Jésus-Christ. Ils ont compris sa mort et la provision de la « couverture par le sang. »
Même Juda s’est écrié : « J’ai livré le sang innocent. » Paul a expliqué : « Car il (Dieu) l’a fait devenir péché pour nous, celui qui n’a jamais connu de péché, afin que nous en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5 : 2) Pilate lui dit : « Je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 18 : 38). Jésus lui-même a dit : « Qui de vous me convaincra de péché ? » (Jean 8 : 46). Il était « saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux » (Hébreux 7 : 26). Encore : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude » (1 Pierre 2 : 22). Jean a ajouté : « En lui il n’y a point de péché » (1 Jean 3 : 5).
Christ était l’incarnation de Dieu—« Dieu devenu chair. » Quelle profonde déclaration ! Dieu Tout puissant a limité ses dimensions à celles du corps humain ! Nous semblons l’imaginer seulement comme un être divin avec saint un halo, mais il était chair et os, avec les membres et les cheveux. Il avait des organes intérieurs. Il a mangé et dirigé la nourriture de la même manière que nous. Il n’était pas un fantôme. Dans son essence il était Dieu revêtu de chair : 100 pour cent homme et 100 pour cent Dieu. Il était aussi humain que nous ! Avait-il une denture parfaite ? La vôtre est-elle parfaite ? Quand il était un adolescent avait-il jamais eu des boutons sur la peau ? À quoi ressemblerait sa respiration ? Nous ne savons pas ! Mais, Jean précise que Jésus était juste comme nous. Il éprouvait de la fatigue. Il avait besoin de dormir. Il se réveillait. Quand sa barbe était arrachée, je crois que les larmes lui montaient aux yeux. Que pensez-vous ? Ceci paraît inapproprié ? Je suis en train de ramener Dieu au niveau de l’homme. Ce n’est pas moi qui l’ai fait, Dieu l’a fait ! Jean dit que Jésus a eu soif et qu’il a soupiré (gémit au fond de lui) à la nouvelle de la mort d’un ami, Lazare, et a alors ouvertement pleuré. Il saigna et son cœur s’arrêta et il mourut. Le Dieu éternel mourut dans une forme humaine tout comme sera le cas pour nous. Il a fait toutes ces choses juste comme nous le faisons. Excepté le péché ! C’est une bonne chose qu’il était humain, car il a pris notre place ! C’est impossible pour nous de comprendre complètement cette vérité de Dieu revêtu de la chair humaine. C’est le mystère de l’incarnation. 1 Timothée 3 : 16 : « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : celui qui a été manifesté en chair. » Le fait qu’il soit 100 pour cent Dieu et 100 pour cent homme n’a pas de sens. Paul l’appelle un mystère. Je l’appelle un miracle ! Le miracle de l’incarnation.
Dans Ésaïe, Christ est décrit comme un homme. Ésaïe 53 : 3—« Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur. » Ésaïe 9 : 6—« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » Il était à la fois Dieu et homme.
Toute sa vie il y avait cette double nature. Un père naturel aurait transmis cette nature pécheresse d’Adam à Christ et sa mort n’aurait pas pourvu de rédemption. La naissance virginale est essentielle au salut de nos âmes. Luc nous donne la seule histoire de l’enfance de Jésus. Il a sagement répondu aux questions des experts et théologiens. Je suis sûr que l’une de leurs questions était : « Quel est votre âge ? » C’est une spéculation, mais Il aurait pu répondre : « Du côté de ma mère j’ai 12 ans, mais du côté de mon père je suis beaucoup plus âgé que ma mère et j’ai le même âge que mon père ! Il avait soif du côté de sa mère, mais du côté de son père, il était l’eau de vie ! Il avait faim, bien il était le pain de vie. Il n’avait pas d’argent ni de possessions, mais il possédait un bétail sur 1.000 collines. Il a pleuré à la tombe, puis dit : « Lazare sors ! » Il tomba sous le poids de la croix, mais il a pourtant porté les péchés du monde.
Alors qu’il est vrai qu’il était ignoré par le monde et rejeté par ses propres gens, il y a toujours certains qui le recevront. Jean 1 : 12—« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Ceci est l’un des plus merveilleux versets dans la Bible.
Dans l’Ancien Testament, au jour de l’expiation, le souverain sacrificateur devait répandre le sang sur le lieu très Saint et sortir pour crier Tetelestai ; ce qui veut dire « Tout est accompli ! » Maintenant les péchés de l’humanité pourraient être justement pardonnés et l’homme pouvait être réconcilié à Dieu. Dieu n’a certainement pas laissé aucune de ses œuvres non accomplie. Dans la création, il a travaillé diligemment pendant six jours, finissant les cieux et la terre (Genèse 2 : 1). Dieu s’est seulement reposé après qu’il a accompli l’œuvre. Moïse a appris cette pieuse leçon de valeur de Dieu. Dieu lui avait donné l’ordre de superviser la construction du grand tabernacle dans le désert. Des milliers de détails devaient être appliqués car le Tabernacle devait être un symbole de Christ. Nous lisons dans Exode 39 : 32 : « Ainsi furent achevés tous les ouvrages du tabernacle, de la tente d’assignation. Les enfants d’Israël firent tout ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse ; ils firent ainsi. » Paul, l’apôtre a donné ce témoignage : « j’ai achevé la course » (2 Timothée 4 : 7). Jésus a prié sa grande prière d’intercession pour ses disciples juste avant sa mort : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire » (Jean 17 : 4).
Maintenant, quelques jours après, Il serait en train de crier sur la croix : « Tetelestai ! » Luc 23 : 46 « Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » Il mourut au moment qu’il choisit de mourir. Ils ne l’ont pas tué. Il a donné sa vie. Il a rendu son Esprit non pas quand ils lui en ont demandé, mais lorsqu’il en avait décidé. Ce ne sont pas les clous, la perte de sang ni la lance qui a percé sa côte qui l’ont tué. Il a mis fin à sa vie parce que tout est accompli. Mais c’était seulement le début ! Du côté de sa mère il est pour nos péchés, puis du côté de son père, Il est ressuscité pour que nous soyons réconciliés à Dieu et ayons une vie abondante ! Est-ce que vous l’avez reçu ? 1Jean 1 : 9 vous dit comment le recevoir : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »